une comédie de Antony Puiraveaud
mise en scène par Jean-Luc Voyeux
avec : Lucille Bobet, Anne-Cécile Crapie, Jean-Christophe Parquier ou Francis Boulogne, Olivier Troyon
le pitch
Au cours d’un dîner familial d’anniversaire, des parents annoncent à leurs deux enfants trentenaires qu’ils leur offrent tout simplement la liberté : ils renoncent à leurs droits et devoirs parentaux.
Mais ce qui n’était qu’une provocation destinée à bousculer ces enfants trop conformistes au goût de leurs parents poussera cette famille à régler quelques comptes et à se parler comme ils ne l’avaient encore jamais osé. Tous vont devoir sortir de leurs représentations caricaturales « bien-pensantes », et se découvriront racistes, sexistes, homophobes, jaloux.
Mais ce qui n’était qu’une provocation destinée à bousculer ces enfants trop conformistes au goût de leurs parents poussera cette famille à régler quelques comptes et à se parler comme ils ne l’avaient encore jamais osé. Tous vont devoir sortir de leurs représentations caricaturales « bien-pensantes », et se découvriront racistes, sexistes, homophobes, jaloux.
l’équipe artistique
l'origine de la pièce
Vos parents n’ont-ils jamais échoué dans le passage du discours libertaire irréprochable à la pratique ? N’avez-vous jamais entendu « Fais ce que tu veux mon fils, tant que tu es heureux » ? Il fallait, bien entendu, comprendre « … dans les limites de ce que nous avons vaguement imaginé pour toi. »
Gare à ceux qui n’auront pas corrigé d’eux-mêmes…
Confronté à cette contradiction dans ma propre famille, voilà l’élément déclencheur de l’envie d’écrire cette pièce.
Que se passerait-il si parents et enfants se parlaient à cœur ouvert ? Poussant la réflexion, je me suis interrogé sur le rôle de parent : comment gérer cette autorité qui vous échoit ? Sans montrer vos faiblesses à vos enfants ? Mais alors, une fois vos enfants adultes, comment se redéfinissent les rôles ? Puisqu’il s’agit de théâtre, autant grossir le conflit et pousser les personnages dans leurs retranchements grâce à une petite nouveauté administrative… la procédure de « déconnaissance ».
Gare à ceux qui n’auront pas corrigé d’eux-mêmes…
Confronté à cette contradiction dans ma propre famille, voilà l’élément déclencheur de l’envie d’écrire cette pièce.
Que se passerait-il si parents et enfants se parlaient à cœur ouvert ? Poussant la réflexion, je me suis interrogé sur le rôle de parent : comment gérer cette autorité qui vous échoit ? Sans montrer vos faiblesses à vos enfants ? Mais alors, une fois vos enfants adultes, comment se redéfinissent les rôles ? Puisqu’il s’agit de théâtre, autant grossir le conflit et pousser les personnages dans leurs retranchements grâce à une petite nouveauté administrative… la procédure de « déconnaissance ».
Antony Puiraveaud
la note d’intention du metteur en scène
J’ai toujours été passionné par le thème de la famille, souvent représenté au théâtre (je pense à Jean-Luc Lagarce, à Lars Norén). Alors qu’elle est au cœur de la plupart des enjeux sociétaux, elle est questionnée, recomposée, toujours érigée en modèle universel.
Antony Puiraveaud utilise un subterfuge pour annuler les obligations qui sont constitutionnelles de la famille : devoir de solidarité, devoir de soutien, de fidélité. Peut-on impunément divorcer de ses enfants ?
Cette famille bourgeoise, installée, sûre de ses valeurs progressistes modernes et de son ouverture au monde, va vivre une crise qui révèlera son hypocrisie. Tous vont devoir sortir de leurs représentations caricaturales « bien-pensantes », et se découvriront racistes, sexistes, homophobes, jaloux. Une mise à nu qui leur permettra de recomposer leurs relations sur de nouvelles bases.
Dans la forme, Antony Puiraveaud nous propose une comédie efficace. Le niveau de langage des protagonistes leur permet de faire fuser les bons mots, les punch lines, ou, quand ils sont acculés, de basculer eux-aussi dans la vulgarité.
Pour composer ce portrait de famille haut en couleur, mais où les personnages sont complexes, subtils, j’ai choisi parmi les comédiennes et comédiens que j’ai croisés dans ma vie, que je connais, celles et ceux qui correspondent comme une évidence aux personnages. Ce projet sera l’occasion de réunir sur le plateau une famille de confiance, une famille de cœur.
Antony Puiraveaud utilise un subterfuge pour annuler les obligations qui sont constitutionnelles de la famille : devoir de solidarité, devoir de soutien, de fidélité. Peut-on impunément divorcer de ses enfants ?
Cette famille bourgeoise, installée, sûre de ses valeurs progressistes modernes et de son ouverture au monde, va vivre une crise qui révèlera son hypocrisie. Tous vont devoir sortir de leurs représentations caricaturales « bien-pensantes », et se découvriront racistes, sexistes, homophobes, jaloux. Une mise à nu qui leur permettra de recomposer leurs relations sur de nouvelles bases.
Dans la forme, Antony Puiraveaud nous propose une comédie efficace. Le niveau de langage des protagonistes leur permet de faire fuser les bons mots, les punch lines, ou, quand ils sont acculés, de basculer eux-aussi dans la vulgarité.
Pour composer ce portrait de famille haut en couleur, mais où les personnages sont complexes, subtils, j’ai choisi parmi les comédiennes et comédiens que j’ai croisés dans ma vie, que je connais, celles et ceux qui correspondent comme une évidence aux personnages. Ce projet sera l’occasion de réunir sur le plateau une famille de confiance, une famille de cœur.
Jean-Luc Voyeux